Cornélia Mallory (secteur 9)

Une douce sonnerie, semblable à une sorte de berceuse retentit dans la chambre, suivit d'un bruit de linge froissé...
Une main aux ongles finement manucurés sort du lit et va éteindre le radio réveil à quartz qui prône sur une petite table de nuit en bois blanc, à côté d'une lampe bleue en forme de S à l'abat-jour bleuté...

...La sonnerie est maintenant éteinte et le calme est revenu dans la chambre faiblement éclairé par les quelques rayons qui parviennent à s'infiltrer malgré les lourds rideaux, blancs eux aussi.

On perçoit une forme aux contours flous dans le grand lit. Quelqu'un s'y trouve, recouvert d'un grand drap blanc. Une tête émerge suivit d'un corps vêtu d'une simple chemise nuit en soie pâle.



Je soupire, déjà l'heure de se lever... Je m'assieds dans mon lit et m'étire "… Hmm…" Ca fait du bien...
Je sors de mon lit, et enfile une robe de chambre faite avec la même étoffe que ma fine chemise de nuit ainsi que de chaussons blancs. Je rassemble maladroitement mes cheveux en batailles dans une pince et vais tirer les rideaux pour laisser entrer la lumière du jour. Le soleil vient à peine de se lever, les rayons de lumière orangée viennent éclairer mon lit et semble danser avec les plis du drap (j'ai trop la flemme de le faire), j'ouvre la fenêtre afin d'aérer un peu et entreprends ensuite de descendre les escaliers qui me mènent au salon. Je me dirige en suite vers la cuisine et mets le café en route pendant ce temps je finis d'ouvrir tous les volets électroniques et commence à faire le tri dans les papiers éparpillés sur la table de la salle à manger.

La vie semble reprendre un cours malheureusement normal lorsque tu entend la voix du chef de la sécurité du siège de la Militech dans le secteur 10 au téléphone, qui te parle d'un ton stressé et presque agressif. Dire qu'il semble nerveux serait un bel euphémisme.

"Mallory, venez dès que vous pouvez au central, nous avons un gros problème et il va falloir le résoudre. Vous aurez plus de détails lorsque vous serez là. A très bientôt."

Et la communication coupe aussi sec.

Je finis de lire le rapport qui ne m'apporte guerre plus que ce que j'avais lu dans mon bureau, puis je le range dans mon sac afin de ne pas l'oublier lors de mon meeting avec Combart... Et quand on parle du loup (jeu de mots....bon je sais c'est nul...)… celui-ci vient de m'envoyer un mail, et me donne rendez-vous dans un bar, que je connais de nom, à 18h00.

Je regarde ma montre, il n'est même pas 15h30, j'ai donc le temps de trainer un peu avant de partir. Je lui envoie un mail en retour, en lui disant que je serais là-bas à l'heure dite et je profite des quelques heures qu'il me reste avant de le rejoindre, pour ranger le reste des courses, mettre une machine à laver en route, commander ma nouvelle robe de soirée vue dans le catalogue de C.(et les chaussures assortis pendant qu'on y est...^^), faire un brin de sieste, appeler mon père pour avoir un peu de ses nouvelles et parler du nouveau rosier qu'il a planté devant l'entrée hier(passionnant...) !

Bref, de quoi meubler une après-midi de libre, pour me rendre compte au final que je suis en retard. Je file dans la salle de bain pour un dernier coup de peigne et j'attache mes cheveux en queue de cheval dans un esprit pratique. Je renfile mes chaussures, empoigne mon sac, mon portable et sors... Pour re-rentrer aussitôt, j'avais oublié mes clefs. Bon je n'aurais que 10 ou 15 minutes de retard, c'est tout ç fait passable....

Un bruit d’explosion se fait entendre au bout de la rue. C’est encore la moto d’Yllia qui fait des siennes…….La motarde pose alors le pied à terre, et sort de le poche de son jean, un vieux bout de papier taché d’alcool et a moitié déchiré.

« Alors, elle m’a dit que c’était facile a trouver, pense-t-elle en relisant l’adresse de Corny sur ce morceau de papier à peine lisible, je ne dois plus être bien loin. »

Et sur ces mots, elle enfourche de nouveau sa bécane (qu’elle mit du temps a redémarrer, mais la persévérance paye) et ce dirige donc, vers un grand bâtiment. Après avoir garé sa moto dans le parking de cet immeuble, elle se retrouve face à une liste de noms.

« Alors, Mallory, Mallory..........»

Marmonne-t-elle en suivant avec son doigt la longue liste.

« Ah ! Enfin !»

Puis, avec empressement, elle appuie sur la sonnette correspondant au nom de son amie, et attend.

Haaaa, cette voix tant connue, qui l’a si souvent réconfortée. Elle l’avait presque oublié depuis ces longues années loin d’elle. En effet, elle s’était toujours sentit rassurée par le doux timbre de la voix de son amie, et son ton sur d’elle. Elle ouvre alors la porte de l’entrée, et monte quatre à quatre les marches pour arriver au seuil du premier étage.

« Alors, première porte à……….à où déjà ? Droite…. ? Gauche ? »

Elle se décide finalement à sonner à la première porte a droite, mais prit le soin de vérifier le nom marqué dessus avant tout chose : c’est bien ici. Elle ressentie alors un soudain sentiment d’appréhension, mais il ne dura qu’un cour instant. La peur sans doute de ne plus reconnaître son amie, la peur de la décevoir. Elle refoule tant qu’elle le peut sa réflexion et patiente jusqu’au moment cruciale où son amie lui ouvrira.

La peur est vite passée. Pas de doute, c’est bien la Cornélia qu’elle connaissait. Elle aurai même pu parier que Corny porterai un t-shirt tout simple et un jean comme elle a l'habitude de porter quand elle se repose. Après avoir posé ses affaires à l’endroit indiqué par son amie, elle ne pu refuser le verre de champagne qu’elle lui tendait.

« Sa fait tellement longtemps ! »

S’écrit Yllia en se jetant dans les bras de Corny, et manqua de faire tomber, à chacune d’elles, leurs verres.

« Alors depuis tout ce temps, qu’est tu devenue ? »

Demande Yllia en n’attendant même pas la réponse. Elle paraissait subjuguée par ce magnifique duplex où elle allait séjourner quelque temps. Elle ne se fit donc pas prier pour le visiter de fond en comble….

(Lis les postes plus attentivement, je suis en jean et t-shirt...)

Je laisse Lia faire le tour de l'appartement et en profite pour lui montrer sa chambre.

"Oh... Je travail en tant que procureur pour une des corporations, 'Militech' si tu en as entendu parler... Elle se situe dans le secteur 10"

Nous revenons dans la salle de séjour et je me précipite dans la cuisine car mon repas est en train de bruler. J'ouvre le four et constae avec soulagement que celui-ci n'est pas trop cuit et que le repas sera plutôt bon, enfin c'est mon avis...

"Apporte la bouteille et les verres ici, nous passons à table!"

Le tout bien disposé dans un plat en céramique vers, , que je pose sur la table de la salle à manger, donne un très joli effet sur la table de bois clair et les couverts assortis. Je baisse les lumière et allume des bougit à l'aide d'un briquet.

"Viens t'assoire et régale toi, mais siiii tu peux y aller j'ai fais beaucoup de progrès en cuisine tu sais."

Lui dis-je en souriant alors que je m'installe à mon tour.

Yllia regarda avec hésitation le plat qui se présentait devant elle. C’est vrai que Corny n’était pas ce qu’on pouvait appeler couramment un « cordon bleu » ! Avec prudence, Yllia porta à sa bouche une première cuillérée de nourriture. A son grand étonnement, cela lui paru plutôt bon, même très bon !

« Tu as fait de sérieux progrès en termes de cuisine Corny ! Ce que tu faisait avant était a peine mangeable, et on ne pouvait pas non plus appeler « sa » de la nourriture…….. »

Dit Yllia en taquinant son amie, comme de coutume. Puis elle réfléchit un instant et pensa que c’était peut être le fait qu’elle n’avait rien avalé depuis le matin, qui lui faisait trouver le plat rudement bon….Le dîner se passa sans encombre, les plats bien mijotés se succédaient, la discussion allait bon train, et c’est donc le ventre près a exploser qu’Yllia monta dans sa chambre « réservé » ! La classe ^^ ! Elle décida, avec l’accord de son amie, (bien sûr) de prendre une rapide douche. Puis, enfila une petite nuisette, et se faufila dans un grand lit si mœlleux ! Quel bonheur ! Elle ferma ses yeux qui ne voulaient, de toute façon, plus s’ouvrir, et c’est dans un soupir de satisfaction qu’elle alla rejoindre le monde des rêves…………….

Yllia dormait paisiblement. Rien n’aurait pu troublé son sommeil…………Rien ? Pas si sûr…………une petite souris c’était faufilée dans sa chambre, et commença à tirer doucement les rideaux. Un rayon de lumière alla alors caresser les paupières de notre petite endormie.

« Ah ! Qu’est-ce que c’est ? Que pasa ? »

Hurla d’un seul coup Yllia qui venait de se redresser, d’un bond, sur son lit, les cheveux en pétard, et le rimmel (qu’elle avait oublié d’enlever la veille) étalé sur la moitié du visage. Elle entendit alors Corny qui lui proposait un bon petit déjeuné. Réfléchissant plus par le ventre que par l’esprit, (qui semblait, lui, encore endormit….) elle se leva péniblement. Mais, elle vit que Corny, en la regardant, pouffa de rire, elle rectifia le tir : direction la salle de bain.

« Baaaaaaa…….. Mais j’ai le visage tout noir !! Beuuuh »

Après c’être lavée, Yllia descendit retrouver son amie qui était entrain de boire son café. Elle s’assit à coté de celle-ci, et attrapa un croissant qui reposait sur la table.

HRP : voilà plus de 2 semaines qu'Yllia n'a pas répondu, je la fait passer en PNJ pour débloquer le RP.


Yllia pris le café ainsi que 2 morceaux de sucre, et tout en mélangeant le noir breuvage, leva la tête vers son amie et lui indiqua à son tour son programme de la journée.

"J'ai contacté le SIJ du secteur 8, ils veulent bien me prendre en stage. Il va falloir que je m'y rende, je prendrais le monorail pour ça. La station n'est pas loin, j'irais à pied."