Harmonie Yelnats -/- Billy Sheehan (secteur 10)

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie commence à réfléchir, c'est vrai que qui que soit la personne chez qui elle décide de vivre, elle n'est pas vraiment en sécurité, mais la proposition de Billy retient son attention, chez lui, elle sera bien entourée, par Daeron, Billy lui-même et ses parents, voire son frère s'il vit encore lui aussi sous le toit familial. Et dans le cas contraire, il est susceptible de venir rendre visite de temps en temps.

Cornélia quant elle, en plus d'être une illustre inconnue et une personne haut placée chez Militech, assurément pas un gage de confiance pour l'Hybride-Chat, vit seule et dans un secteur où les mentalités doivent être radicalement différentes de celles du secteur 10. Et le comportement de cette dame n'inspire pas la jeune fille.

Mais elle n'a pas le temps d'articuler le moindre mot que la serrure explose bruyamment, suivie de l'entrée de deux hommes armés et cagoulés.

Harmonie ne sait pas quoi penser, jusqu'à ce qu'ils entament le dialogue qui la terrifie au point qu'elle se blottit contre Billy, essayant de glisser son bras par-dessus elle et enfouissant son visage contre lui.

Ses pensées sont confuses, haine, peur... même Daeron n'esquisse pas un geste pour se défendre, malgré son étrange tension. Des larmes pointent au bout des cils d'Harmonie, elle est trop effrayée pour oser regarder plus longtemps les inconnus, fermant les yeux, le visage collé contre Billy.

A peine ais-je eut le temps de terminer ma phrae que la serrure de la porte d'entrée vole en éclat. Deux hommes cagoulés et armés rentre dans la pièce et nous mettes en joue. D'après leur parole ce sont des partisans du METHYS. Et l'un d'eux semble prendre un malin plaisir à montrer sa haine envers les hybrides et aussi le pouvoir que lui procure l'arme qu'il a entre les mains. Le coeur battant à un rythme délirant, les oreilles sifflant encore de la détonation je regarde les deux hommes tour à tour, et repose mon regdr sur l'homme qui parle pile au moment où il plonge le sien dans le mien, il sourit, apparement c'est homme s'amuse beaucoup de ses propres traits d'esprit...Pauvre homme. Puis, tournant la tête dans un reflexe je regarde la jeune Harmonie couchée sur le jeune Billy Sheehan, elle est terrifiée, et cela ce comprend. Je prend toutefois la parole, la voix tremblant légerement par moment sous l'effet de la surprise:

"Qu'est-ce que vous allez faire des autres? Malheureusement je crois bien connaitre la suite des évenements en ce qui concerne deux d'entre nous......"

Je tournai lentement le museau vers l'homme qui avait parlé en sortant la dernière phrase. Ils allaient nous tuer, cela ne faisait aucun doute...

Procureur à talons Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 16/02/2006

La porte se fracassant presque contre le mur me fait sursauter. J'écarquille les yeux de surprise à l'entrée de deux hommes armés. Ils menacent ouvertement les deux hybrides et nous sommes de nous tenir tranquille. Je reste assise, calme et sans faire de geste brusque, les regardant attentivement chacun à leur tour.

"Voyons Messieurs. Avez la moindre idée de ce que vous faites. Vous êtes en présence ici de la Corporation régissant ce secteur, cela pourrait vous coutez très cher... "

Autant attirer leur attention sur ma personne, plutôt que sur l’enfant… Ma voie est restée étrangement neutre, aucun de mes gestes ne me trahit. Seuls mes yeux ont pris une étrange couleur métallique, à peine perceptible. Ma main s'est doucement posée sur mon sac, dans un geste qui feint d'être naturel.

"... Baissez vos armes. Nous ne sommes pas armés."

L'effort de concentration que je dois faire pour toucher l'esprit des deux hommes est important. J'essaye d’abaisser les défenses de leur esprit afin de gagner un peu de temps pour que les autres puissent réagir. Je respire calmement tout en gardant un air désinvolte pour ne pas les alarmer.

"Baisez vos armes..."

E.V.E. Nombre de messages : 367 Age : 37 Date d'inscription : 23/05/2005

L'un des deux hommes, celui qui est situé près de Billy, Cornélia et Harmonie, commence à baisser son arme lentement. On peut sans problème lire dans son regard qu'il ne semble plus savoir quoi faire.

Mais l'autre, qui est près de Daeron et Rex, ne semble pas affecté par les efforts psioniques de Cornélia, et pire il se tourne vers son collègue pour lui aboyer :

"Mais tu fous quoi, crétin ? Allez, réveille-toi, bouge ! Lève-moi ce putain de fusil et flingue cette greluche !"

Le ton sur lequel la conversation évolue ne semblant vraiment pas plaire à Daeron, qui sûrement estime que dorénavant le seuil critique a été franchi, celui-ci profite du fait que l'homme le plus proche de lui ait le dos tourné pour le saisir, passant son bras gauche sous l'aisselle gauche de l'homme, jusqu'à poser sa main gauche sur l'éauple droite de l'autre. Utilisant son bras droit pour maîtriser à son tour le bras droit de l'homme, Daeron fait alors en sorte que l'individu dirige son fusil vers son collègue. Et le geste n'est pas insensé, car dans un mouvement de réflexe, l'homme que Daeron maîtrise appuie sur la gâchette de son arme, et la rafale lâchée par son fusil creuse de sanglants orifices dans le corps de l'autre homme encagoulé, constellant le mur derrière lui de goutelettes de sang. Le corps sans vie tombe par terre dans un bruit mat, tandis que Daeron continue de s'occuper à sa manière de l'homme qu'il maîtrise. Le désarmant avec une apparente facilité à l'aide de sa main droite, il se recule légèrement et applique son pied droit sur le genou de l'homme dans une étrange position, qui fait autant penser à un art martial qu'au Kama-Sutra.
C'est alors que, profitant de sa position plus qu'avantageuse, Daeron a un geste vif et précis de l'ensemble du corps résultant en un horrible bruit d'os qui craquent. Effectivement, le genou droit de l'homme qu'il maîtrise vient de se briser, ainsi que ses deux clavicules, et Daeron laisse tomber le corps de l'homme rendu inconscient par la douleur.

Tout cela s'est passé en quelques secondes, et personne n'a eu le temps de réagir.

Daeron, le visage toujours aussi impassible, reprend la parole en s'adressant à cornélia, comme si il ne s'était rien passé. Le ton de sa voix est toujours aussi neutre et calme.

"Je vous remercie de la diversion que vous avez opéré, il était beaucoup plus sûr pour moi d'agir ainsi."

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie a, pendant un temps, maîtrisé sa peur et ses larmes, sortant la tête de l'abri que lui fait Billy. La queue immobile et les poils frémissants, elle distingue avec une netteté toute relative ce qui se passe après la prise de parole de Cornélia.

Elle ne pense plus à grand chose, elle se dit que tout vas se finir pour elle comme pour ses parents, sa peine lutte avec son instinct pour déterminer si son désir de vivre est plus fort que celui de mourir. Mais finalement, Daeron a fait le choix à sa place, sans doute pour le mieux.

Mais quelque chose se passe en Harmonie, la scène repasse en boucle dans sa tête, à toute vitesse puis très lentement, comme un enregistrement de caméra de surveillance que l'on examinerait sous tous les angles, repassant les "scènes-clés" comme des flash. La rafale de balles, le sang sur le mur, l'homme qui tombe au sol dans un bruit d'os brisé qui tourmentera probablement Harmonie pendant longtemps. Si pas toute sa vie...

Et puis, comme son esprit a fait de l'eau son pire ennemi, il transforme l'appartement en un endroit de cauchemar, la source de ses problèmes, le royaume de la mort violente. Et c'est comme si quelque chose se cassait en elle, comme une fracture soudaine et brutale, inattendue.

Elle se dégage de l'étreinte de Billy, elle court, en pleurs, elle sort de l'appartement et fonce se réfugier dans la cage de l'ascenseur, se recroquevillant dans un coin comme si quelque chose sortant de chez elle essayait de se glisser jusqu'à elle pour la ramener là-bas. Elle garde ses mains sur son visage, elle pense à tout ce qui lui est arrivé, elle ne pense plus à rien, tout se brouille dans ses pensées. Elle reste là, assise par terre dans un angle de l'ascenseur, Hybride-Chat pleurnichant et hoquetant nerveusement...

Pendant que Cornelia tentait de gagner du temps ou de faire diversion je cogitais à tout allure. C'est alors que Daeron entra en scène et maitrisa les deux hommes, en tuant un, assomant l'autre après avoir cassé trois de ses articulations. J'eût à peine le temps de me lever, crocs au clair, rictus aggressif sur le visage, afin d'aider Daeron que les deux hommes étaient déja hors courses. La technique de combat du Hedoth était parfaite. je n'avais jamais vu une telle précision et une telle rapidité. Je me retrouvais donc suspendu au dessus du fauteuil, les crocs sorties, regardant autour de moi un instant en remarquant le calme. Puis je me redressais brusquement, laissant retomber mes babines pour cacher mes crocs. Puis je tournais mon regard vers le corps criblé de balles étendu sur le sol. Le sang jonchant le parterre provoqua une pulsion en moi, je fis un pas vers le corps, alléché, puis je m'arretais net. Fermant les yeux, luttant pour ne pas faire un pas de plus. Puis, lentement je me retournais, ma queue tendue derrière moi, signe de tension nerveuse, puis regardant Daeron je lui dis, le plus naturellement possible, et avec un respect veritable:

"Monsieur, votre technique est absolument parfaite! Je n'avais jamais vu de gestes si rapide! Je comprends maintenant ce que vous disiez en parlant de la securité de mademoiselle Yelnats... Tiens, d'ailleurs? Où est-elle?"
En effet, dans la rage de l'action je n'avais pas remarqué la petite hybride chat disparaître de la pièce pour aller se réfugier dans le couloir. Pauvre gamine. Trois meurtres en deux jours...Dans sa maison en plus...Elle en garderait des sequelles. Je dis alors avec un calme feint, ou une certaine gêne sonnait tout de même, tandis que je me retenais de toute mes forces de me jeter sur le corps:

"Je vais voir où est mademoiselle Yelnats. Fouillez le corps s'il vous plaît, nous pourrions y trouver es enseignements utiles..."

Sur ce je sortis de la pièce, fermant les yeux à coté du cadavre, respirant profondément, lentement pour me retenir du mieu que hje pouvais. Puis, après un bref examen de l'appartement je dus me rendre compte qu'à l'évidence, ce n'est pas ici que je trouverais mademoiselle Yelnats. C'est alors que j'entendis de petit sanglots resonner dans le couloir. Je m'approchais donc lentement de cette petite boule peletonnée dans une cage d'ascensceur, sanglotante. Cette petite hybride me fait vraiment de la peine. Elle me donne vraiment envie de l'aider. Et je le ferais, du mieu que je pourrais, parce que, malgré elle, desormais elle me ressemble. Je m'accroupis donc devant elle, lui posant delicatement ma patte sur l'épaule, et disant d'une voix la plus calme et réconfortante possible:

"Harmonie? Tu n'as rien? Ca va aller?"

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie tressaute lorsque la patte d'Anthony se pose sur elle, elle ne l'a ni vu, ni entendu venir et elle a réagit avec méfiance, par instinct. Elle enlève ses mains de son visage, les larmes recouvre son visage, le crayon autour de ses yeux se mêlant à ses pleurs lui donnent un air plus pathétique et tragique. Encore agitée de convulsions, hoquetant au point qu'il lui est impossible de parler, elle pose ses mains sur ses genoux et, doucement, elle se glisse vers Anthony, finissant par se coller à lui.

Ses pensées sont comme dans l'oeil d'un cyclone, elle agit plus intuitivement dans cet état second. Anthony est un Hybride, il est gentil, c'est une main tendue vers elle... Timidement, elle esquisse des gestes typiques qui réclament du réconfort.

Comme je l'esperais la jeune hybride ne s'enfuit pas. Elle va même jusqu'a un geste qui me déconcerte un peu. Elle se laisse glisser vers moi, finissant collée sur mon torse. Surpris, et un peu géné. J'ai pourtant envie de farie ce que je fais. Je replie lentement mes bras sur ses épaules, la serrant délicatement contre moi. Elle a besoinsde ça, de se sentir en sureté, et avec quelqu'un. Je la laisse pleurer, il faut qu'elle laisse sortir toute cette tristesse et cette peur. Je reste là, sans rien dire, me contentant de la reconforter. Laisssant parfois echapper a voix basse un mot ou deux, mais rarement. Un petit "c'est bon..." ou "laisse toi aller..."

E.V.E. Nombre de messages : 367 Age : 37 Date d'inscription : 23/05/2005

@ Cornélia et Billy

Alors que les deux hybrides ont déserté la pièce, Daeron observe un instant l'état des lieux. Jugeant peut-être que la situation ne le réclame pas encore, il se contente de vous regarder tour à tour.

"Restez ici, je vais faire une petite inspection, pour vérifier si il n'y en a pas d'autres. On ne sait jamais."

Puis il se dirige aussitôt vers la porte de l'appartement et disparaît de votre champ de vision.

@ Harmonie et Rex

Enlacés dans la cage de l'ascenseur, Rex apporte à Harmonie le réconfort dont elle a besoin. Des bruits de pas assurés et calmes se font entendre en provenance de l'appartement d'Harmonie, se rapprochant d'abord puis s'éloignant. Harmonie, connaissant quelque peu Daeron, tu suppose qu'il s'agit de lui et ne prête guère attention à ce déplacement.
Alors que Daeron est passé depuis quelques secondes, l'ouïe exercée de Rex détecte 3 bruits se succédant en quelques secondes : un cliquetis métallique, un bruissement d'air, un bruit mat. Puis, plus rien. Harmonie, tu n'as rien entendu.

Alors que le temps s'égrenne lentement au rythme des larmes de la jeune hybride, des pas résonnent. Harmonie ne réagit pas. Ce doit être un des deux hommes qu'elle connait. Mais quelques secondes après d'autres bruits, assez faibles pour n'avoir été entendue que de moi résonne dans le couloir. Un bruit métallique, un coup sourd. Je n'aime pas ça. On dirait qu'il y a d'autres hommes dans le bâtiment. Ayant redressé le museau et scrutant les alentours. Soudain je chuchotais à l'oreille de la jeune hybride:

"Harmonie. Viens je t'en prie. Ne dis rien, je crois qu'il y en a d'autres. Je t'en conjure, ne dis pas un mot et suis moi dans ton appartement."

Sur ce, je me elève doucement, tendant l'oreille. Puis je pris la jeune hybride par les épaules et la poussait rapidement dans l'appartement. Une fois entrés je dis à Cornélia et Billy desormais seuls:

"Faites attention! Je crois qu'il y en à d'autres!"

Sur ces derniers mots je m'approche du corps sans vie de l'homme, m'accroupis à côté de lui. Je ferme les yeux. Ma respiration devient haletante. Ma queue vient se glisser sous moi en signe de peur et de tension. Il ne faut pas que je craque. Je saisi le fusil de l'homme de la main gauche et ne parvient pas à me retenir de rouvrir les yeux. Toujours haletant, mon coueur battant la chamade je passe ma patte droite sur les plaie de l'home, puis l'approche de mon museau. Soudain je me relève brusquement, torunant le dos aux deux autres personnes dans la pièce et lèche goulûment ma main. Puis, prenant le fusil à deux mains je me retourne:

"Il faut se préparer à tout...Où est Daeron?"

Bassiste de combat Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 17/01/2006

Ayant assisté à la scène dans le plus profond mutisme, surpris par la rapidité des évènements, je reste assis, impuissant. Pitié, je ne suis qu'un pauvre bassiste moi !
Tout semble bien se passer pour nous, donc je n'ai rien de spécial à faire.
Et les gens vont et viennent, c'est un vrai moulin cet appart...

Lorsqu'Harmonie quitte l'appartement, suivie de près par Combart et Daeron, je reste dubitatif, affichant une moue étonnée à l'intention de la proc'.
Nous restons silencieux, à nous dévisager quelques secondes, lorsque Combart revient, poussant Harmonie devant lui.
Il opère un étrange manège en prenant le fusil de l'homme mort, on sent une tension en lui. Et je note rapidement que sa main couverte de sang ne l'est plus lorsqu'il se retourne vers nous. Bref, n'en parlons pas, ce ne doit pas être très gênant, j'ai eu l'occasion de constater qu'il sait se tenir en société.

Je décide de faire de même, et me dirige vers l'homme dont Daeron a réduit les os en miettes. Je m'empare de son arme et le fouille intégralement. Je préfère prendre son arme plutot que de montrer à tout le monde que j'en ai une sur moi, ces gens de la Militech n'apprécieraient sûrement pas...

Une fois la fouille faite et l'arme prise, je regarde combien il reste de munitions dans le chargeur, puisque l'individu en a vidé une bonne partie sur son collègue. Puis je me tourne vers Combart et répond à sa question.

"Il est sorti. Si, comme vous le pensez, il y en a d'autres, je pense qu'il est parti faire le ménage."

C'est alors que d'un coup, mon instint de survie prend le dessus. Priant instamment la proc' de bien vouloir mettre son joli fessier ailleurs, je m'empare du canapé et le pousse contre la porte, de manière à créer un obstacle pour toute personne désirant entrer. Puis, déplaçant la table qui a été mise dans le coin, je la met sur le côté, à quelques mètres en face de la porte, pour pouvoir me mettre à couvert derrière.
A genoux derrière la table, il ne me reste plus qu'à attendre.

E.V.E. Nombre de messages : 367 Age : 37 Date d'inscription : 23/05/2005

Après avoir réaménagé à son goût l'intérieur de l'appartement, Billy fait l'inventaire de ce qu'il a trouvé sur le corps encore immobile du terroriste aux os brisés.
Résultat : un fusil mitrailleur de mauvaise qualité d'un modèle courant sur le marché noir, disposant d'un chargeur contenant encore 12 balles.
Sur le corps du terroriste : un chargeur additionnel plein, donc contenant 30 balles, un paquet de cigarettes presque plein, un briquet à essence chromé très classe, un couteau de poche, une montre bas de gamme et un mouchoir utilisé qui finit rapidement à la poubelle.

Rex récupère un fusil à pompe de gros calibre, venant probablement du même endroit que le fusil mitrailleur à en juger par sa conception sommaire, et dont le magasin tubulaire situé sous le canon contient encore 7 cartouches.

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie suit silencieusement Anthony, même si elle ne s'est pas totalement arrêtée de pleurer. D'une certaine façon, lorsqu'elle est de nouveau dans l'appartement, elle est contente d'avoir la vision brouillée.

Apparement, Billy et Anthony ont décidé de rpendre les choses en mains, en commençant par les fusils mitrailleurs. L'affolement général s'ajoute à son mental désormais instable et elle coure sans dire un mot dans la cuisine. Un bruit de tiroir qui s'ouvre et de couverts que l'on remue puis Harmonie qui repasse en courant, en direction de l'ancienne chambre de ses parents, désormais la sienne. La porte claque.

Harmonie va se mettre dans un coin à côté de l'armoire, un couteau de cuisine serré dans les mains. Elle tremble et continue de pleurer, plus doucement cette fois. La présence rassurante d'Anthony lui manque...

Alors que Billy réaménage la pièce, je m'approche de lui et l'aide à pousser le canapé. C'est pas le moment de faire la partie chacun de son côté. Je lui adresse un petit sourire et un hochement de tête amical, puis l'aide à mettre en place la table. A peine avons nous posé la table qu'Harmonie sors de la cuisine, un couteau entre les doigts et qu'elle s'enferme dans la pièce juxtant le salon. Craignant qu'elle ne fasse une bêtise, je m'aproche de la porte à pas rapide, frappe à la porte puis ouvre la porte. Passant mon museau par l'entrebaîllement de la porte je demande doucement:

"Harmonie? Vous allez bien?"

Je l'entends alors pleurer legerement, appuyée contre un mur. Elle aurait besoin de réconfort, mais ce n'était pas le moment. Puis, si elle ne le réclamait pas comme la fois précedente, il serait malvenu de lui procurer. Vicieux même... Je referme alors délicatement la porte, et me place de façon à être collé contre le mur dont la porte d'entrée de l'appartement fait partie. Pointant le fusil vers la porte, moi à quelques pas de l'embrasure, prêt à faire feu. Puis je dis à Cornélia:

"Cornélia? Tu ferais bien de te mettre à l'abris également. Tu peut soit aller dans la cuisine soit rejoindre Harmonie. Fais tout de même attention avec elle, elle est fragile, et la moindre faute serait impardonable..."

Procureur à talons Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 16/02/2006

Je sors une arme de mon sac et prends la jeune fille par les épaules pour lui faire face. Je la regarde avec un sourire très doux et murmure d'une voix que je veux apaisante.

"Tu vas voir, tout va bien se passer. Tu vas aller chercher quelques affaires, les mettre dans un sac et venir avec moi. Les autres iront vérifier que la voie est libre."

Je regarde reste et lui fais signe que tout va bien et que je prends la situation en main.

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie reprends un peu de vigueur et de contrôle sur ses émotions quand Cornélia la redresse et lui dit que tout va bien se passer. Même si elle a du mal à le croire, elle essaie de s'en convaincre car cette pensée lui permet de se calmer. Elle commence à ravaler ses larmes.

Debout, elle jete le couteau sous l'armoire et commence à fouiller dans le gros meuble usé par l'âge. Elle sort son sac de sport d'entre un tas de vêtements et y fourre, en vrac, diverses affaires qui lui tombe sous la main. Elle prendrait bien plus si elle en avait l'occasion mais elle n'a pas envie de s'aventurer dans une autre pièce sans Cornélia.

Elle vient se planter derrière la procureur et tire sur sa manche, son sac sur l'épaule. Elle a prit quelques vêtements, son trousseau de clés et une vieille peluche imprégnée de l'odeur de ses parents...

Alors que je sommais ma collègue d'aller se cacher à côté de la jeune orpheline terrorisée je la vis sortir une arme de petit calibre et rentrer dans la chambre. Un peu étonné de sa froideur, une methodicité surprenante pour une dame aussi rafinée. Je la vie sortir quelque minutes plus tard, accompagnée de la jeune hybride. Nous proposant de passer devant pour dégager le chemin et nous permettre de sortir.. Je baissais mon arme, tournais mon regard vers la jeune hybride, puis vers le jeune homme. Puis je demandais à ce dernier:

"Je pense que c'est une bonne idée. Je passe devant, pfermez la marche monsieur Sheehan. Au fait, il y a une sortie de secours dans cet immeuble? En tout cas, c'est hors de question d'utiliser l'ascensceur, il nous ceuilleraient trop facilement."

Puis, attendant une réponse, mes yeux se tournèrent vers les deux jeunes femmes. La jeune hybride semblait s'être un peu ressaisie, mais elle semble encore perdue. Ca se comprends. Elle est derrière ma collègue, un sac de sport à l'épaule, les yeux rougies par les larmes et soulignés par son rimel qui a coulé. Elle me fait vraiment de la peine. Elle semble avoir vraiment be soin de securité, de confort...Je n'aime pas la voir comme ça...

E.V.E. Nombre de messages : 367 Age : 37 Date d'inscription : 23/05/2005

A cause de la tension sous-jacente qui plane dans les airs depuis quelques trop longues minutes, tout le monde dans la pièce sursaute lorsque... le téléphone portable de Billy se met à sonner.

Après quelques secondes nécessaires à ce que chacun se remette de cette "violente émotion", Billy prend son téléphone en main, et constate que le numéro qui s'affiche sur son cadran lui est inconnu.

Bassiste de combat Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 17/01/2006

"AAAH !"

Après la demi-seconde nécessaire à mon cerveau pour embrayer la première, je me rend compte que c'est juste la sonnerie de mon portable qui vient de me faire faire trois fois le tour de mon caleçon sans toucher l'élastique.

Une fois le sursaut passé et les battements de mon coeur revenus à un rythme normal, je considère un instant mon téléphone avec toute l'intelligence d'une huître.
Mes pensées restent un moment suspendues, avant que l'inévitable question ne s'impose : mais qu'est-ce que c'est quoi que qui ça ?
Bon d'accord, la formulation est à revoir, mais l'idée est la même.

Et puis, finalement, toute ma logique habituelle me revient d'un coup, et je me retrouve en pleine possession de mes moyens : je ne saurais qui c'est qu'en décrochant. Logique, non ?
Ah, ça fait plaisir de se sentir soi-même.

"Allo ?"

E.V.E. Nombre de messages : 367 Age : 37 Date d'inscription : 23/05/2005

Tu décroches, et la voix que tu entend alors à l'autre bout du fil est immédiatement reconnaissable...

"C'est Daeron. J'ai emprunté son téléphone à quelqu'un qui n'en aura plus jamais besoin. La voie est libre, vous pouvez sortir, je suis en bas de l'immeuble, dans le hall d'entrée."

Aussitôt qu'il a fini de parler, il raccroche.

Bassiste de combat Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 17/01/2006

Le téléphone en main, je bloque un instant, et me met à réfléchir à voix haute.

"Mais comment il a eu mon numéro lui, j'lui ai pas donné ?"

Je me décide alors à expliquer à tout le monde ce qui vient de se passer, mais j'ai toujours une expression interloquée. Je parle comme si je ne savais pas ce qu'il se passait. Et il est vrai que j'ai encore du mal à réaliser, il est vraiment très fort ce Daeron.

"Bon, c'était Daeron, il nous dit que la voie est libre, il nous attend en bas, dans le hall d'entrée. Je vous suis, je ferme la marche. J'essayerais de fermer aussi la porte comme je le peux."

Après avoir dit ça, je dégage rapidement le canapé du passage, et attend que tout le monde soit passé pour fermer la marche, comem l'a suggéré Combart.

Sursautant à la sonnerie un peu plus que le reste de l'assemblé à cause de mes oreilles, je me remt lentement quand Sheehan réponds. Puis, ayant appris ce qu'avait fait Daeron, je restais interloqué une seconde, cet homme était fou et doué. Il pourrait se reveler très dangereux. Une fois mes émotions remises, je reprends mon arme fermement, somme Cornélia de prendre soin de la jeune hybride, tout en rassurant la jeune hybride d'une phrase chaleureuse:

"Cornélia, prend soin d'Harmonie, il ne doit rien lui arriver. Harmonie, fais bien ce que te dis Cornélia, n'ai pas peur, on va t'emmener loin d'ici. Monsieur Sheehan? On y va"

Sur ces dernières paroles, je descends l'escalier, mon arme pointée devant moi, verifiant qu'aucun autre terroriste ne soit là. Tendant l'oreille. Puis je guide la petite troupe jusqu'a la voiture de Cornélia où je propose à l'hybride de prendre place.

Procureur à talons Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 16/02/2006

Je sursaute comme les autres en entendant la sonnerie du portable de Billy. J'essaye tant bien que mal à calmer les battements affolés de mon pauvre cœur qui me fait savoir avoir eut sa dose d'émotions pour aujourd’hui. Le message que le jeune homme nous transmet me rassure un peu. Je souffle de soulagement en passant une main sur mon front moite pour enlever les quelques mèches de cheveux sombres qui me tombent devant les yeux.

"Attends une seconde Anthony"

Je retire ma veste et la pose sur les épaules de la jeune fille, puis je sors un mouchoir de mon sac et essuie les larmes qui avaient commencé à tracer un sillon sur ses joues.

"Je reste avec toi, tu ne risque rien d'accord? Tu as tout ce qu'il faut ?"

Je suis la petite troupe tenant la jeune hybride avec douceur d'une main et gardant l'arme dans l'autre. Tout comme les autres, que je suppose aussi nerveux que moi, je regarde autour de nous s’il n'y a rien de suspect. Une fois arrivé à la voiture, je dis à tout le monde avant de prends moi même place au volant et démarrer...

"Je vous conduis chez moi, Harmonie y restera quelque temps avant que l'on trouve une solution."

Orpheline Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 08/10/2005

Harmonie se montre réticente à libérer la main de Cornélia qui la rassure et lui donne l'impression que tout va bien se finir. Ou du moins, se finir du mieux que cela est possible.

N'ayant d'autre choix, l'Hybride-Chat se glisse au milieu de la banquette arrière de la voiture, son sac entre les jambes, et resserre la veste de la procureur sur elle. Elle se surprend à respirer un peu plus fort par le nez pour inspirer l'odeur de la jeune femme qui l'apaise. Le petit geste qu'elle a eu dans l'appartement, essuyant les larmes d'Harmonie avec son mouchoir, apparaît comme très maternel à l'adolescente qui repasse cette scène dans son esprit...

Bassiste de combat Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 17/01/2006

Je ferme la marche de la petite troupe, et nous descendons tout par les escaliers... 50 étages, ça le fait quand même, gloups...
Arrivés en bas, on chope Daeron au passage, et direction le parking.
La proc' exprime son intention d'aller chez elle. Parfait, en plein secteur 9 on devrait être peinards.

"Je prend ma voiture et je vous suis. Je vais quand même pas la laisser toute seule, la pauvre. Daeron, tu monte avec moi ? Au fait, comment tu as eu mon numéro ?"

Sans attendre de réponse, je me dirige vers mon véhicule. J'ai propose, qu'il me suive ou non ne change pas grand-chose. De toute façon il montera bien avec quelqu'un...

» Jorn Crichton ( secteur 8 )
» Zayulin Delillah (secteur 9)
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